Salut les irréductibles,
Magnifique journée pour les finales ce samedi ! Oh, on l’a pas eu facile pour commencer, avec l’annonce que le plateau avait décidé de fermer tout ses parcs pcq’il y avait trop de bouette… mais bravo aux capitaines et Etienne pour le call de se déplacer au parc St-Clément, sachant que ce parc se draine mieux que les autres en général.
Après un beau travail collectif acharné d’une quinzaine de paysagistes, on avait un terrain bien jouable et un soleil magnifique. Que les hostilités commencent ! ( on a commencé vers les 11h15 )
Demi-finale #1 : Boréale vs Rebels : Monsieur Coco m’avait annoncé au préalable que Boréale joueraient à 9 ce samedi des finales… et il avait bien tenté, avec son vocable des plus mielleux et enjôleurs, de faire en sorte que Alain de Boréale et M.A.Pedneault des Rebels, eux qui n’avaient que 5 parties jouées en saison, puissent jouer pour avoir un duel « équitable ». EH BIN NON ! Que je lui avais répondu… LA LOI, C’EST LA LOI ! Triste sort pour un gars qui a joué 18 saisons complètes dans la ligue, j’en conviens, mais il faut être conséquent ! Eh bin à notre grande surprise à tous, Boréale n’allait pas jouer à 9 finalement puisque imaginez vous donc que Monsieur Luigi Acquas a pris l’avion du Mexique, là ou il a un contrat de travail pour 2 ans qui a commencé il y a 1 mois, pour revenir à Montréal juste pour ne pas laisser tomber ses chums et jouer les finales. EILLE ! WOW ! Ca c’est avoir de l’honneur, du dévouement, le cœur à la bonne place, de la fierté, de l’amitié, de la générosité, de l’esprit d’équipe… bref, tout ce qu’il y a de plus beau ! Ses coéquipiers ne pouvaient qu’en être réjouis et pleins d’espoir !
Mais la tâche ne s’annonçait pas facile contre les redoutables Rebels, la meilleure attaque et meilleure défense de la ligue, les Lanister rouge, les lions de la ligue, riches à craquer en talent, et munis de fins stratèges par surcroit prêts a utiliser tous les subterfuges et des fourberies ! Il faut avoir toutes ses munitions pour espérer passer au travers de leur hauts remparts ! C’est facile, si on tourne le dos, de se faire retirer au marbre par une flèche comme l’a subie Myriam Servant en 2e manche, alors qu’elle pensait courir vers la liberté ! HAOooooonnnnnnn… chu morte. Ou se faire doubler de vitesse par le chevalier errant sir de Dolbec… les points viennent au compte goûte. Et si par malheur ils décident de charger, c’est a coup de 5 points. Avec les Guillaume Barristan, Sébastien Clégane et Steven Lamontagne qui transforment facilement les sentiers battus en autoroutes, faisant une vague qui brise et nettoie tout sur son passage ! Ainsi, nous avons vu un Steve Oberyn Martel, habile combattant, se faire écrabouiller le crâne et perdre la tête, pirouetter, Gilles Latouretter, et surtout, frapper à répétition son gourdin sur une pique de métal, croyant probablement que sa tête y était empalée. Il était tout juste bon pour l’asile… 2 victoires de l’armée rouge 7-2 et 9-6. A noter que Myriam a connue d’excellentes séries avec une moyenne de .800 ! Wooowwww… bravo !
Demi-finale #2 : Verres Stérilisés vs La Fonderie : Les V.S. n’ont pas eu la même veine avec leurs effectifs, alors qu’en plus d’un Ghislain Durivage qui se trouvait pris par son travail et qu’on a presque pas vu cet été, 2 autres membres ont fait carrément l’inverse du très honorable monsieur Acquas, décidant de prendre des vacances ailleurs sans aucun préavis permettant de s’organiser en conséquence, alors que c’est la journée la plus importante de la saison… hummmmmmmmhfff ( soupir )… amère déception pour toute l’équipe.
Le Green Machine allait donc jouer à 9, avec un retrait automatique. Aucune pression étant les underdogs dans les circonstances, et la rage dans le coeur… l’équipe s’attendait un peu à perdre avec leur handicap contre les champions de la saison régulière, un beau club bien nanti de 13 jeunes femmes et hommes en santé, très confiants en leurs moyens.
Les V.S. ont commencé leur duel avec vigueur au bâton avec 5 coups sûrs consécutifs ! Et une 2e manche ou ils ont encore connu une séquence de 5 coups sûrs en ligne. 7-2 après 2 manches. Et manche après manche, La Fonderie n’arrivait pas a en faire autant, menottés par le bon contrôle de Thierry Provencher, ils ont soulevé beaucoup trop de balles, en plus de faire face à des joueurs inspirés. Il y a eu des catches spectaculaires par les 3 joueurs de champ et du jeu impeccable à l’avant-champ. Tout fonctionnait pour les Verres. La surprise était totale, et la panique s’est rapidement installée chez les Caquelons. 1er match gagné facilement par les V.S. 9-4.
Second départ… tout est permis ! La Fonderie a connu un peu de succès pour débuter la rencontre en se mettant un 2 points en banque, mais les V.S. ont encore frappés la Fonderie d’un 3 points, gagnant ainsi la première manche. Le manège semblait vouloir continuer et les Caquelons chauffaient encore plus fort ! Puis un événement marquant : La Fonderie est au bâton. Balle lobée au champ centre gauche un peu courte, les 2 voltigeurs sont en course, Eric Beauseigle call la balle quelques pas avant d’y arriver mais Etienne St-Cyr ne le réalise pas… Eric capte la balle en pleine course et BOOM ! Violente collision entre les 2… ils croulent au sol et se tordent de douleur… c’est la consternation ! Toute l’équipe se rend dans le champ… et après quelques minutes, les 2 ont repris leur souffle, furent capables de se relever et de continuer à jouer. OUF ! Une accolade entre les deux, moment émouvant applaudi de tous, et c’était reparti ! A ce point, la moitié du club était pas pire magané. Fred Bédard s’est tordu la cuisse au batte, Mélanie Clapin n’avait plus de bras ( et jouait au 3e ), les 2 voltigeurs avaient des bleus et ressentaient l’effet d’un Charlie horse, et moi qui avait une faiblesse inquiétante dans le genoux. Et pourtant… le Green Machine est sorti victorieux, gagnant ce 2e affrontement 7-5 et s’enlignant alors sur la finale ! Splendide performance ! Et amère déception pour la Fonderie.
Finale 2017: Verres Stérilisés vs Rebels : La foule était animée et encourageait en grande majorité les Verres Stérilisés, eux qui n’ont jamais gagné la Canisse d’Or en 19 ans. On se serait cru au stade Percival-Molson pour une game des Alouettes, avec le soleil qui plombait dans les visages rayonnants et souriants, la bière, les hot-dogs… il y avait de l’ambiance et de l’agrément. Quelle belle journée quand même !
Aaahh misère que c’est pas facile de jouer contre les Rebels ! C’est intimidant. On ne peut se permettre d’erreurs, et il faut être opportuniste. Dans la 1ere partie, les V.S. n’ont pas été opportunistes pantoute, et ont subis le machiavélisme stratégique de Tyrion Dupuis, qui ne donnait que de la marde a Eric Beauseigle pour affronter Mélanie Clapin avec les buts remplis en 3e manche. Aaaaaaaaahhhhh… Stratégie un peu honteuse mais tout à fait légale et qui a portée fruit puisqu’il n’y a pas eu de points accordés. Aaaahhh… c’est cochon… déjà que les Verres étaient handicapés pas à peu près ! Aucune pitié ! Bidou ( Jocelyn ) s’est rapidement ajouté dans les éclopés lors de cette finale, et profitait d’un coureur suppléant mais continua à donner ce qu’il pouvait dans le champs. Le jeu défensif était encore au rendez-vous tout de même et les Rebels n’ont connu qu’une seule manche prolifique au bâton, mais ce fut suffisant pour gagner puisque les Verres étaient neutralisés et manquaient surtout d’opportunisme, laissant 9 coureurs sur les sentiers en 5 manches. 5-0.
La 2e partie semblait bien entamée pour les Verres avec 2 retraits rapides sur les Rebels, mais deux erreurs consécutives sur deux pops, un de Christine Perreault à la limite du sable à droite et l’autre de Guillaume Gagnon sur une balle courte dans la gauche, a permis une lancée de 3 points non-mérités avec une longue balle de Sebastien Rooney dans le gap à droite. Ouille ! Puis, la même stratégie SANS HONNEUR ( mais légale ! J ) en 1ere manche du Coco contre Marc Hébert cette fois pour affronter Annie Boudrias avec 3 coureurs sur les sentiers… encore un coup important qui a porté fruit aux Rebels, surtout que Marc connaissait une excellente journée ( 8 en 8, BB, BS, 3X 2B, CC, 2PC, 8PP dans sa journée ). C’était 3-1 Rebels alors que ça aurait pu être quelque chose comme 3-0 V.S. après 1 manche … Malgré les embuches, dans l’adversité la plus totale, le Green Machine s’est allumé en 3e manche et prenait les devants 5-4 après 3 manches de jeu. Dans cette manche, on a eu une autre frousse en voyant Steven Caza, qui avait tout donné pour tenter l’impossible sur une longue balle le long de la ligne du 1er but, rester couché au sol lorsque le jeu était terminé… il avait réussi à renvoyer la balle vers l’avant-champs avant de s’écrouler… Et Suzie-Lynn qui accourait vers son homme… une vraie scène de film ! Mais heureusement, plus de peur que de mal, ce n’était qu’une crampe au mollet ! Puis, il y a eu d’autres erreurs des V.S. qui ont pavées le chemin de la victoire à l’armée rouge 9-5, qui sont les champions de cette 20e saison historique 2017 ! BRAVOOOOOOOOOOO !!!! ET bravo aux Verres Stérilisés qui ont connus de très belles séries et qui peuvent être très fiers de leur performance !
Et les Rebels, après une ( deux ? trois ? ) bière bien méritée, sont allés tous ensemble présenter le trophée à leur chum Jeff Côté à la pitale, victime d’une infection à travers ses traitement de chimiothérapie. N’ayez crainte, il va bien. Salut champion !
Pour cette journée, il faut absolument souligner et remercier l’implication monstrueuse du couple royal Etienne et Annie. Ces 2 là passent leur vie a courir et faire un million de choses, et en plus de leur train train quotidien de mongole, ils s’occupent entièrement de l’organisation de cette journée des finales avec le kiosque de bouffe, les achats, le système de son, le BBQ, le chaudron et son bruleur… c’est malade. Et j’en ai pas parlé dans mon résumé du duel V.S / Fonderie parce que je ne savais pas comment le placer, mais vous devez savoir que Annie est arrivée en catastrophe avec plein de stock pour la journée, alors que la partie était commencée… elle a dû s’habiller en vitesse pour aller à son tour au bâton, son chum lui demande ensuite de s’occuper des hot-dogs, elle doit aller catcher et oh… visiblement, elle était en crise de nerf ! C’était trop… j’ose même pas imaginer tout ce qu’elle a dû faire avant d’arriver au parc. Bref, merci a vous 2, et merci aux tenancières du kiosque ( Fabienne, Daphné, Karine, Catherine et Eugénie ).
On se revoit au party de balle le samedi 14 octobre a 18h30 ! Soyez-y en grand nombre…
Benibo