Platozoides

Site web de la Ligue de Balle Molle Platozoides

Historique

Le Trophée Jeff Côté

Le trophée de notre ligue remis à l’équipe championne fut à l’origine crée par Mike Richard, membre de l’équipe de Boréale et gagnant de la première saison. Il avait assemblé sur un petit bloc de bois une chopine de métal peinte couleur cuivre métallique et munie d’une champelure, qu’on a intitulé « La Canisse d’Or ». Le titre était bien approprié puisque la ligue a pris naissance dans 2 bars du plateau Mont-Royal ( Les Verres Stérilisés et Le Boudoir ). Et la tradition voulait qu’on remplisse La Canisse d’Or de bière et que tous les joueurs de l’équipe gagnante buvait le nectar divin par la champelure à tour de rôle. Ce geste n’est plus possible car la base a depuis subie 2 agrandissements. Le trophée est devenu passablement lourd !

Depuis 2018, le trophée s’est trouvé un nom digne de mention.

Jean-François Côté, grand amateur de baseball professionnel, a joué dans cette ligue pendant 17 saisons, gagnant de 8 championnats. Souvent le premier arrivé au parc pour savourer une p’tite frette avec son buddy Phil, il avait la ligue dans le cœur et figurait comme un des piliers de celle-ci par son large pouvoir de rassembler les gens, sa bonhommie et son charisme. Jean-François a servi de co-capitaine des Rebels pendant toute sa carrière, et il est le créateur de notre livre de règlements.

Il est tristement décédé le 7 aout 2018 à l’âge de 47 ans des suites d’un cancer qu’il n’a pu vaincre. Il restera à jamais dans nos cœurs. Merci Jeff.

La création de la ligue

Frustrés par le manque d’esprit d’équipe dans l’équipe de l’Inspecteur Épingle, et épaulé par l’intérêt des Benoît Beauregard, Thierry Provencher et Lyne Valois de former une équipe et une ligue pour les Verres stérilisés, Annie (Boudrias) et Etienne (St-Cyr) se lancent à la conquête des commerces du coin afin de former une nouvelle ligue de balle-molle au printemps 1998.

Après avoir conquis la slush et laissé des invitation dans une trentaine de commerce, les réponses sont peu nombreuse, mais au moins, 4 équipes se mettent en branle. Les principes fondateurs sont encore en vigueur aujourd’hui:
– Ligue amicale
– Ligue mixte
– Ligue permettant la participation de tous les joueurs

Saison 1998

Dans l’alcool et la guénille ! Voilà comment l’histoire des Platozoïdes débute. Une équipe éponyme de la légendaire taverne Les Verres stérilisés (Taverne Boudrias selon le permis de l’ancienne Commission des liqueurs), deux équipes du bar Le Boudoir — Boréale et Griffon — ainsi qu’une équipe formée des employés des bien chauds et bien chers Kanuks.

Tout cela débute avec pas mal d’aplomb. Plusieurs personnes n’ont jamais ou peu joué à la balle. On en trouve en sandales, en gougounes, en paréo, en petites vestes de laine rose, quelques-uns chaussés de crampons, mais chose certaine, l’enthousiasme est là. Comme l’informel l’emporte, certains, comme Dan Ouellet de Boréale, fume en jouant au champ centre. D’autres oublient de retourner au champ gauche, occupés qu’ils sont à griller un gros Bob Marley dans les estrades.

Les Verres stérilisés dominent le calendrier régulier avec une fiche de 8-2, alors que les trois autres équipes ne jouent pas pour ,500. Lors des séries, le sportif et le primitif se rencontrent, de telle sorte que lors du match de demi-finale entre les Verres et Kanuk, les joueurs et partisans de Kanuk, Boréale et Griffon s’entassent dans l’estrade du côté du 3e but et chahutent les Verres pendant tout le match. Plus le match avance et plus la foule crie un retentissant « PUSSY POWER ! » à chaque lancer de Line des Verres. Kanuk les élimine, terminant le match avec un spectaculaire double jeu (5-4-3). Dans l’autre demi-finale, Boréale anesthésie facilement Griffon et, animé par le bouillant Pierre Dallaire, remporte ensuite le premier championnat des Platozoïdes. La semaine suivante, la ligue tient son premier match des étoiles.

Ce n’est qu’une saison, mais plusieurs y prennent goût, et les statistiques compilées et courielées par Benoit Beauregard deviennent pour plusieurs la drogue du mardi matin, après, bien sûr, les nombreuses bières post-match englouties aux deux débits d’alcool de la ligue.

Le party de fin de saison, avec présentation de trophées bricolés, remis dans des catégories loufoques, a lieu aux Verres Stérilisés. Le capitaine de Boréale, Mike Richard, confectionne même des bagues, remises à chaque membre de l’équipe championne, ainsi qu’un trophée — l’ancêtre de la fameuse canisse — dans le style de ceux que l’on a tous remportés en secondaire 2. Une carte munie d’une photo en action, à l’endos de laquelle apparaissent les statistiques, est remise à chaque joueur. Ne manque que la gomme balloune pour faire comme les pros.

Saison 1999

Dès la deuxième saison, la ligue procèdent à d’importants changements en accueillant deux nouvelles équipes. Marc-André Pedneault quitte Griffon et fonde, avec plusieurs collègues de travail, l’équipe AST (qui deviendra Yankees l’année suivante). La 6e équipe a pour nom SPAG (la Société de Promotion des Arts Gigantesques) et compte sur les services de Stan Therrien, Julie Duranleau et les Mean Brothers Beaudry. Dure arrivée pour Spag avec une fiche de 2 victoires, 1 nulle et 9 défaite. Kanuk fait encore pire avec un dossier de 0-1-11. L’arrivée des nouvelles équipes entraîne un changement au calendrier des séries. Les équipes classées 1 et 2 profitent d’un bye lors du premier lundi.

Jouer trois matchs par soir dans un même parc (avec des défensives encore bien généreuses et des frappeurs lents à se présenter au marbre) force bientôt tout le monde à faire preuve de discipline.

Les Verres Stérilisés terminent au premier rang du classement. En finale, AST caramélise Boréale (qui porte cette année-là le nom de Dorée, une nouvelle bière au léger goût de miel) par un score de 18-6.

Le deuxième et dernier match des étoiles met un terme à la saison 1999.

Le party annuel a lieu au Boudoir, animé rondement, dans tous les sens du terme, par Benoit Fortier de Griffon, joueur de balle, comédien et barman, mais pas nécessairement dans cet ordre.

Saison 2000

Accusé par ses nombreux détracteurs d’être trop compétitif, Marc-André Pedneault décide de prendre le commentaire au pied de la lettre et recrute Pierre Dallaire, délaissé par Boréale, Alain Denis, qui flaire déjà l’effondrement annoncé d’une concession qui griffonne de l’aile, et Julie Roy, aussi de Boréale. Cette attitude frondeuse lui vaut le boudage soutenu pendant toute la saison de Richard Plouffe, capitaine de Griffon. Ce boudage se transforme en indignation lorsque ce dernier découvre que Marc-André a tenté de soudoyer son arrêt-court, Jean-François Daoust. L’ère du maraudage est lancée ! Marc-André doit aller prendre ses nectars post-affrontement aux Verres stérilisés pendant une bonne partie de la saison.

La saison 2000 accentue ce qui deviendra une grande rivalité entre Boréale (12-0-1) et les Yankees (11-0-2). Amie des deux équipes, Josée Milhomme devient la référence pour tout savoir de cette petite guerre du lundi soir. Potins, intrigues et confidences ponctuent cette florissante saga à saveur de soap opera.

À l’étroit dans un horaire de trois matchs en un soir, la ligue établit sa résidence secondaire au parc Champêtre. Deux matchs sont joués à Lalancette, à 18 h 30 et 20 h, un troisième à Champêtre, aussi à 20 h, qui n’a au fond de champêtre que le nom, coincé entre la voie ferrée du bord du fleuve et les innombrables camions de la rue Notre-Dame. Entre le concert des moteurs de Kenworth en décélération et les essaims printaniers de mannes qui nous closent le bec, on n’entend rien, on ne peut rien dire, mais on joue à la balle !

Côté vestimentaire, les Yankees et Griffon sont les deux premières équipes à porter une casquette avec logo de l’équipe.

Isabel, de SPAG, remporte le championnat des frappeuses avec une moyenne record de ,706 (24 en 34).

Cette campagne sera la dernière de Griffon, seule équipe dans l’histoire des Platozoïdes à avoir appliqué le projet de dissolution que MLB réservait aux Expos. Au mot griffon, Le Robert dit : animal fabuleux, monstre à corps de lion, à tête et à ailes d’aigle. On se doit absolument d’ajouter que le logo du premier uniforme de l’équipe (le kaki des saisons 1998 et 1999) nous faisait voir cette belle grosse bébite armée, non pas d’un bâton, mais bien d’un immense bock de bière ! Et immense a toujours été la soif de cette équipe, mais une soif davantage de houblon que de victoires, malgré un alignement tout à fait respectable. Ça pouvait toujours aller lors des matchs à 18 h 30, mais pour les parties plus tard en soirée, l’envie d’en dévisser une l’emportait sur tout, surtout à l’extérieur des deux lignes blanches.

À ce qui sera le dernier match dans l’histoire de l’équipe, Griffon mène les Yankees 6-2 en milieu de 6e manche, en demi-finale. Claude Brasseur, après avoir gardé son équipe dans le match avec un spectaculaire attrapée au champ centre, sonne la charge à l’attaque et les Yanks l’emportent in extremis 7-6, avant d’en faire de même contre Boréale lors d’une finale âprement disputée, comme le disent les sportifs, où le toujours bouillant Pierre Dallaire — à sa 3e équipe en trois ans ! — effectue le dernier retrait au champ gauche. En quelques secondes, la bière fuse de partout à l’avant-champ et le trophée remis aux Yankees est rapidement brisé en trois morceaux.

Les Yankees immortalisent le moment et apparaissent dans Le Journal de Montréal, photographié en compagnie du légendaire Réal Gareau, qui deviendra le partisan et l’inspiration des Yankees. Réal et sa compagne Monique Robitaille, fidèle marqueuse officielle lors des matchs, seront là, sauf de rarissimes exceptions, any given Monday…

Saison 2001

Le niveau de jeu de la ligue s’améliore. L’époque des sandales et des paréos s’achève avec le millénaire. Certains quittent, déçus par une compétitivité à la hausse. Les défensives s’améliorent. Les moyennes au bâton diminuent.

« La » surprise nous vient du côté de Kanuk, qui adopte le nom Newcastle et porte enfin un t-shirt d’équipe. Il faut dire que le grand fabricant des manteaux bien chauds et bien chers avait toujours refusé — bien qu’il en produise des milliers annuellement — de donner une douzaine de t-shirts aux joueurs s’identifiant à son nom !

Alors que la fiche de l’équipe au cours des trois premières saisons se chiffrait à 4-1-30, dont une fiche parfaite de 0-0-13 en 2000, New Castle accueille les Éric Tobon, Yan et Armando et termine 7-0-5, avant de perdre en finale contre Boréale. Fait à souligner, Boréale rêvait tellement de se venger des Yankees que son ultime victoire est suivie d’une célébration à caractère quasi religieux, tant elle se déroule dans un silence propre aux veillées au corps.

Afin de remplacer Griffon, la ligue accueille les Rebelles, menés par Philippe Guèvremont. Les Rouges démontrent de belles aptitudes, mais un alignement fort instable leur vaut le dernier rang.

Faits cocasses : le fringuant Bobby Légaré, de Boréale, est déclaré retiré pour avoir dépassé un de ses coéquipiers sur les buts ! Fred Bédard, des Verres Stérilisés, effectue un relais historique, du champ centre vers le marbre, alors que la balle passe carrément par-dessus le backstop !

René, de SPAG, remporte le championnat des frappeurs avec une moyenne record de ,875 (21 en 24).

Du côté des bâtisseurs, Mike Richard prend l’arthrose de vitesse et — après trois saisons comme joueur et une quatrième à titre d’entraîneur — annonce sa retraite. On lui rend hommage lors du party annuel aux Verres Stérilisés, où son chandail (retenu dans un dispositif scénique à la Pink Floyd) apparaît soudainement au-dessus de la foule. Le coriace Acadiens nous laisse avec son classique Thanks for comin’ out, non sans avoir réussi deux derniers exploits : d’abord celui d’avoir conçu la canisse — ce curieux croisement entre un sceau pour recueillir l’eau d’érable et une valve rappelant une pompe à bière —, capable de mieux résister aux célébrations, et sur lequel apparaîtront les noms des joueurs des éditions gagnantes ; enfin, celui d’avoir recruté les sœurs Mélanie et Sonia Clapin, surnomées par leurs adversaires, avec un mélange d’admiration et de crainte, les amazones. Dans un élan de générosité, la grande Sonia — seule femme à avoir occupé la position de champ centre et ce, avec panache — a déjà dit à Alain Denis des Yankees, lors d’un après-match aux Verres Stérilisés : «Tu me fais chier en tabarnak, mais je vais te payer une bière quand même ! » Comment résister à un tel élan ?

De nouveau, horaire mixte aux parcs Lalancette et Champêtre.

Saison 2002

Tout bon sportif connaît la puissance des mots guigne et, en anglais, curse. Dans le baseball majeur, la longue disette des Red Sox ou des Cubs constitue un chapitre important dans l’histoire de ce sport. Le Babe, la chèvre, Buckner, Bartman-la-balle-fausse constituent autant de jalons dans la construction des mythes baseballesques. Et bien, les Platozoïdes ne sont pas en reste : le mauvais sort attend presque invariablement le champion de la saison régulière, incapable de repartir le dernier soir avec la canisse sous le bras. En dix ans, de 1998 à 2007, une seule équipe a pu combiner les deux honneurs : New Castle qui, après avoir dominé le classement avec une fiche de 8-0-3, bat Boréale — dorénavant mené par Bobby Légaré et Richard Tremblay —, en finale.

De nouveau, horaire mixte aux parcs Lalancette et Champêtre.

Party : où ? Au local de SPAG sur la rue Hochelaga près de Partenais. Belle organisation dans le local des Beaudry Brothers. Est-ce le Bain Mathieu ?

Saison 2003

La Black Year ? Problèmes récurrents avec les lumières à Lalancette, jusqu’à la mi-saison. Plusieurs suggèrent d’ajouter une barre à clous dans le sac d’équipement de la ligue, dans le but de faire sauter le cadenas empêchant de mettre l’interrupteur à ON.

New Castle reprend le nom Kanuk et connaît une fiche de 3-0-9.

De nouveau, horaire mixte aux parcs Lalancette et Champêtre.

Les Verres stérilisés passent bien près d’atteindre la finale pour la première fois en amenant les Yankees en deuxième manche de prolongation lors de la demi-finale. C’est l’année du célèbre coup retenu de Steve Céolin. Les buts remplis, avec deux retraits en huitième manche — et fort d’une moyenne en saison de ,800 —, Steve a été victime de l’une des plus mémorables crampes au cerveau de l’histoire de la ligue en déposant l’amorti. Posté au 3e coussin, Clément « Piano » Gilbert n’a même pas eu le temps de commencer à courir avant de comprendre ce qui arrivait…Les Yankees passent tout de même en finale et battent leurs éternels rivaux, Boréale.

Party au Courtier. Les Yankees soulignent le départ des vétérans Pierre Dallaire et Sylvain Saint-Hilaire.

Sur le terrain, les toujours intenses Bobby Légaré et Richard Tremblay, de Boréale, nous rappellent les A’s d’Oakland des années 70. Leurs engueulades sur le terrain sont mémorables.

Saison 2004

Tous les matchs au parc Champêtre. Température exceptionnellement belle.

Benoit Beauregard surprend tout le monde en quittant les Verres Stérilisés afin de voler à la rescousse des Kanuks, renommés Bocks Stérilisés (on sait au moins où ils vont boire !). Les Bocks deviennent la 6e équipe en 7 ans à remporter avec brio le championnat de la saison régulière… avant de s’effondrer au début des séries. Plusieurs taquinent Benoit, lui disant que quoiqu’il fasse, où qu’il aille, il a la guigne incrustée dans ses crampons.

L’époque des défensives poreuses et des moyennes astronomiques est bel et bien terminée. Alors qu’en 1998 et 1999, la moyenne collective de la ligue était respectivement de ,552 et, 555, celle de 2004 atteint un creux historique à ,459.

Nouvelle formule pour la finale avec une série 2 de 3 et des matchs de cinq manches.
Boréale bat les Yankees en deux parties relativement facile.

Party ?

Saison 2005

C’est avec plaisir que la ligue retrouve le parc Lalancette, en plus d’effectuer un détour sympathique au parc Jos-Monferrant.

Spag, mené par Marc Hébert, devient les Indépendants, qui connaissent leur première saison avec une fiche supérieure à, 500, soit 8-0-5.

En finale, les Yankees — forts de l’acquisition des Steve Roy, Francis Arseneault et Jean-François René —, battent les étonnants Bulls, derniers au classement en saison régulière.

Lors du premier match, alors que les Bulls menacent, un jeu d’appel au 3e but profite aux Yankees qui l’emportent. Les Bulls, en fiers compétiteurs, gagnent la deuxième partie grâce à un solide circuit d’Éric Tobon. Les Yankees assomment par contre les Bulls en début de troisième partie. Après deux manches, c’est déjà 10-0 pour les nordistes et c’est le début de la fin pour les Bulls qui s’inclinent pour concéder une quatrième canisse aux Yankees. Bien que tous les joueurs des Yankees aient disputé le nombre de matchs requis pour participer aux séries, ils doivent faire fasse à un concert entrecoupé de « pourris » et de « boostés » en provenance de l’estrade du côté du 3e but. Cela ressemble au fameux épisode du pussy power en 1998.

Tard en soirée, quand les préposés de la ville viennent enlever les coussins, les Yankees effectuent un historique tour du losange dans la boîte du pick-up rouge de la Ville de Montréal.

Marc-André Pedneault, des Yankees, restaure la Canisse, qui possède dorénavant un socle en bois et davantage d’espace pour ajouter le nom des futures équipes gagnantes.

De nombreuses discussions sur l’éligibilité des joueurs pour les séries suivront, et ponctueront même les finales de 2006 et 2007.

Party annuel à L’Inspecteur Épingle ?

Saison 2006

Le calendrier de la saison régulière passe à 15 matchs.

On assiste au championnat de la saison régulière le plus chaud de l’histoire.
Deux équipes à 9-1-5, suivies de deux autres à 9-0-6.

Les Rebelles triomphent des Indépendants en finale. Au cours des cinq années précédentes, Les Rebelles n’avaient jamais remporté un match des séries, statistique étonnante compte tenu qu’à partir de 2003, l’équipe a toujours été dominante.

Benoit Beauregard, statisticien devant l’éternel, dresse son premier tableau des champions, soit la liste des 20 joueurs ayant accumulé la meilleure fiche technique depuis les débuts de la ligue. Fait à noter, Julie Duranleau et son puissant gourdin est la seule femme à jouer du coude avec les hommes, en 19e position.

Party de fin de saison aux Verres Stérilisés. Sans les habituelles animations et catégories.

Saison 2007

Benoit Rioux prend les choses en mains chez les Bulls et redonne de la crédibilité à une équipe championne dans la catégorie des matchs perdus par défaut.

Benoit Richard, des Yankees, établit un nouveau record (pour une saison de 15 matchs) avec une fiche technique de 90.

Marc-André Pedneault, des Yankees, devient le premier jouer dans l’histoire de la ligue à atteindre le plateau des 200 coups sûrs, bientôt suivis par Benoit Beauregard, des Verres Stérilisés.

Demi-finales et finale disputées pour la première fois un dimanche. Étienne St-Cyr et Annie Boudrias et plusieurs autres consacrent bien des énergies à en faire une véritable fête, avec alcool, bouffe, barbecue, musique, etc.

Avant le début des hostilités, un préposé de la Ville de Montréal prépare l’avant-champ de façon spectaculaire, son camion rouge — on crampe à gauche toute, le gaz au fond — passant le sable au tamis tel un spécialiste du beigne en Nascar.

Les Rebels de nouveau champion contre Boréale.
Les Rebels sont la deuxième équipe à remporter la finale deux années de suite. AST-Yankees en avait fait de même en 1999 et 2000.

Pas de party de fin de saison… Pas de cartes de joueur… Échange de courriels pas des plus sympathiques pour clore la saison. Pour un 10e anniversaire, ce n’est pas très hop la vie.

Saison 2008

Début de saison au parc Vernot, dans Saint-Michel.
Reprises de certains matchs aux parcs Laurier et Saint-Clément.
Des uniformes nouveaux pour les Indépendants, Boréale et les Verres Stérilisés.
Nouvelles casquettes pour les Yankees, soulignant les conquêtes de 1999, 2000, 2003 et 2005.
Les Rebels remportent la finale pour une 3e saison consécutive, une première dans l’histoire de la ligue. Ils deviennent aussi la 2e équipe seulement (après Newcastle en 2002) à dominer en saison régulière et lors des séries de championnats. Cette année, ils triomphent des Yankees (4-2, 5-6 et 10-6), qui après une saison de misère (6-1-8, dont 9 semaines sans victoire) donnent tout ce qu’ils ont lors des séries.

Saison 2009

Saison 2010

Saison 2011

Saison 2012

Saison 2013

Party de fin d’année sous la direction de Bobby Légaré.
Création d’une page Facebook en 2008.
Les personnes qui ont joué les 11 saisons : Benoit Beauregard, Étienne St-Cyr, Marc-André Pedneault et Alain Denis.

Questions :
1) En quelle année a-t-on commencé à reprendre des matchs à Laurier ?
2) En quelle année Marc Hébert prend le lead chez Spag ?
3) Usage d’un autre parc ces dernières années près du métro Préfontaine ?
4) Création du site web en 2006 ou 2007 ?
5) C’est quoi l’orthographe pour Rebels (Je l’ai vu de 22 façons) En français, en anglais, avec l’article Les ?
6) En quelles années ont eu lieu les tournois de golf ?

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